Dans un arrêt en date du 4 mars 2020, la chambre criminelle de la Cour de cassation est venue confirmer et préciser les modalités de conduite d'opérations de visite et saisie [OVS] autorisées par le juge des libertés et de la détention [JLD]dans le cadre d'une enquête ordonnée sur le fondement de l'article L. 215-18 ancien C. cons. (article L. 512-51 nouveau C. cons.). Ces solutions rendues dans le cadre d'une enquête de consommation sont transposables aux enquêtes de concurrence dites “lourdes” ordonnées en application de l'article L. 450-4 C. com. (les deux procédures, même si elles reposent sur des fondements distincts, étant en effet similaires). On soulignera d'emblée – pour s'en féliciter – la clarté de l'arrêt, rédigé sous le nouveau modèle des arrêts de cassation en vigueur depuis fin 2019. Les
CHRONIQUES : PROCÉDURES - FRANCE - DROIT DE LA CONSOMMATION - PRATIQUES COMMERCIALES TROMPEUSES - VISITES ET SAISIES
Visites et saisies : La Cour de cassation valide le recours à la technique des scellés fermés provisoires et à la saisie globale de fichiers de messagerie “insécables” dans le cadre d’une enquête pour pratiques commerciales trompeuses (Renault)
L'accès à cet article est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous
L’accès à cet article est réservé aux abonnés.
Lire gratuitement un article
Vous pouvez lire cet article gratuitement en vous inscrivant.