Faites un effort d’imagination. Vous êtes jeune, vous n’achetez pas votre musique, mais vous l’écoutez en “streaming” sur Deezer. Vous pensiez danser le jerk sur les Arctic Monkees, et voilà qu’on vous propose Serge Lama ou Gilbert Becaud, artistes bien connus de la maison Warner. La situation ne serait pas moins bouleversante pour une groupie de Tino Rossi à qui l’on imposerait les Red Hot Chili Peppers. La qualité des algorithmes de Deezer fait que, normalement, ce genre d’accident ne devrait pas arriver, mais il aurait pourtant l’avantage de poser de façon évidente la question des relations verticales entre Warner Music, une des “majors” de l’édition musicale que l’on ne présente plus, d’une part, et Deezer, leader en France de la musique en écoute temporaire, ou en “streaming”, d’autre part.
CHRONIQUES : CONCENTRATIONS – AUGMENTATION DE CAPITAL – ACQUISITION DE CONTROLE
Concentration verticale : L’Autorité de la concurrence autorise l’acquisition du leader de la musique en écoute temporaire en France par l’une des majors de l’édition musicale (Deezer / The Access Industries)
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