DOCTRINES : PRATIQUES ANTICONCURRENTIELLES – PROCEDURE - AMICUS CURIAE - REPARATION - PREUVES - AUTORITES DE CONCURRENCE
La procédure d’amicus curiae : Bilan en demi-teinte de la pratique européenne et française
Le juge est aujourd’hui invité à prendre toute sa place dans le contentieux des pratiques anticoncurrentielles, afin notamment d’assurer réparation aux victimes. Même spécialisé, il peut cependant être démuni face à la complexité des analyses requises ou à la difficulté de rassembler certaines preuves. Les autorités de concurrence, européenne et nationales, sont là pour lui apporter leur concours en tant qu’amici curiae. Des procédures d’avis ou de dépôts d’observations ont en effet été mises en place, sous l’impulsion de l’article 15 du règlement (CE) n°1/2003. Curieusement, ces procédures sont pour certaines peu mobilisées. L’ambiguité de la fonction impartie à l’amicus curiae n’est peut-être pas étrangère à ce constat : soutien du juge, mais gardienne de l’ordre concurrentiel, l’autorité de la concurrence n’est pas un ami totalement désintéressé.
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