La politique de la concurrence – et les autorités de concurrence avec elle – se trouve aujourd’hui sous le feu croisé de plusieurs populismes, qui constituent l’un des plus grands dangers qu’elle ait eu à affronter durant les dernières décennies. Elle est ainsi remise en cause à la fois par un populisme de droite, qui la considère comme un frein inacceptable au dynamisme de l’économie libérale, et par un populisme de gauche, pour qui elle n’est guère mieux qu’un alibi incapable d’avoir une vraie action forte en faveur des consommateurs et plus largement des individus. Elle a évidemment des soutiens, mais une partie d’entre eux, les “antitrust hipsters”, en sont devenus tellement enthousiastes qu’ils veulent désormais
EDITORIAL : POLITIQUE DE CONCURRENCE - ANC - BIEN-ÊTRE DU CONSOMMATEUR - POPULISME
Populisme et concurrence
A l’heure où les autorités de concurrence font face à des remises en cause de nature populiste, il peut être remarqué qu’elles-mêmes ont en partie adopté une approche populiste en abandonnant le test du ’Bien-être’, qui constituait le fondement de leur légitimité, au profit du test du seul surplus du consommateur. Un retour au test originel aiderait les autorités à résister à la nouvelle pression populiste.
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