Cet ouvrage rassemble les actes du colloque de Cerisy consacré à “L’alternative du commun” et qui s’est tenu du 8 au 15 septembre 2017. On signalera plusieurs contributions faisant écho à des thématiques susceptibles d’intéresser les lecteurs de cette Revue, en particulier à propos des liens entre “Services publics et principe du commun” (Christian Laval, pp. 87-102) et entre “Biens communs et usages du droit” (Daniela Festa, pp. 103-114), mais aussi sur l’utilisation du droit privé comme “infrastructure du commun” (sous l’énigmatique intitulé “Changer de soleil”, par Michele Spanò, pp. 115-127, qui voit notamment dans le commun un “antidote” à la souveraineté) ou encore sur le dépassement du néolibéralisme (Patrick Cingolani, pp. 229-240) et de l’entreprise capitaliste (Massimiliano Nicoli et Luca Paltrinieri, pp. 241-254) par le recours à l’“entreprise commune”, vecteur de nouvelles formes de solidarité(s). Une réflexion stimulante à prolonger par la lecture des autres contributions dans d’autres champs d’études matériels (habitat, numérique, éducation…) ou littéraires (retours sur la place du commun chez Marx, Sartre, etc.).

L’alternative du commun : Les colloques de Cerisy, Christian LAVAL, Pierre SAUVÊTRE et Ferhat TAYLAN (dir.)
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