Le projet était ambitieux, puisque le numéro un mondial de la canette, par ailleurs numéro deux européen, voulait prendre le contrôle du numéro un européen, lui-même numéro deux mondial. Si l’on ajoute à cela que les parts de marché cumulées des parties étaient très conséquentes, qu'elles augmentaient fortement du fait de l’opération, que la Commission avait identifié un nombre conséquent de barrières à l’entrée, qu'il s'agit d'une industrie où les capacités disponibles se font rares, que les marges sont élevées et – faut-il en être surpris ? –que la puissance de négociation des acheteurs est limitée, le lecteur averti ajuste ses lunettes s’il en a, s’installe confortablement dans son fauteuil et se lance dans la lecture des 164 pages de la décision pour comprendre comment l’acquéreur comptait résoudre cette équation
CHRONIQUES : CONCENTRATIONS – ENGAGEMENTS DE CESSION
Phase II : La Commission européenne autorise une opération sous réserve d’un engagement de cession à un up-front buyer permettant de neutraliser entièrement la concentration du marché qui en aurait résulté (Ball / Rexam)
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