DROIT ET ECONOMIE : COMMISSION EUROPEENNE - CONCENTRATIONS HORIZONTALES - BIENS DE CONSOMMATION COURANTE - MODELES DE SIMULATION - VALEUR PROBANTE - LIMITES

Merger simulation is back : Should we worry about it ?

Dans des décisions récentes portant sur des industries de biens de consommation courante, la Commission européenne s’est appuyée sur des modèles de simulation pour prédire l’effet probable des concentrations horizontales. Est-ce le début d’une nouvelle tendance ? Il existe différentes variétés de model pour simuler les effets d’une concentration, et si toutes les simulations se ressemblent pour le profane, ces n’ont pas tous la même valeur probante. Dans cet article, je présente certaines des limites des modèles de simulation, et je remet en question le bénéfice de l’utilisation de certains de ces modèles.

I. Introduction 1. Is merger simulation back in the practitioner’s toolbox ? Merger simulation models have been around since the mid-1990s, but the European Commission has seldom used them to assess the competitive effects of horizontal mergers. Recently, in a number of high profile merger cases involving fast-moving consumer goods, the Commission relied on merger simulation to assess unilateral effects. In support of the Kraft/Cadbury (2009) decision, the Commission cites simulation results submitted by the parties’ economic advisers. In Unilever/Sara Lee (2010), the Commission developed its own merger simulation model to support its finding. And in the SCJ/Sara Lee (2011) case, the parties withdrew the notification late in phase II, but during the merger review both the Commission and

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