Paris

Régulation des écosystèmes ouverts et fermés

Séminaire organisé par la Revue Concurrences en partenariat avec Fréget Tasso de Panafieu et Compass Lexecon.

David Sevy

Une régulation des écosystèmes numériques ne pourrait se justifier que si des défaillances de marché sont identifiées. Les écosystèmes sont composés de plusieurs « briques » dont les rôles sont différents mais dont les fonctionnements sont très interdépendants, ce que l’analyse économique doit prendre en compte. Une première brique est celle des applications et contenus, dont l’économie est marquée par des effets d’échelle et des effets de réseaux, directs et indirects. Par exemple, la valeur accordée à une application est souvent d’autant plus grande que le nombre de ses utilisateurs est élevé. C’est vrai des réseaux sociaux ou des jeux en ligne, mais aussi de certaines applications à usage personnel. Dans l’univers des applications, la recherche de différenciation (verticale et horizontale) est naturelle et les innovations sont constantes, entrainant succès comme échecs. Le système d’exploitation (OS) constitue la seconde brique. C’est le cœur de l’écosystème, la courroie de transmission entre les utilisateurs et les applications, qui détermine la valorisation des contenus et des applications par les usagers. Les systèmes d’exploitation connaissent aussi des innovations constantes, les effets de réseaux directs sont évidents. Finalement, la troisième brique, l’appareil (device) n’est pas nécessairement fabriqué par le même constructeur que l’OS, il n’y a pas de relation nécessairement exclusive entre les deux, mais leurs évolutions respectives doivent aller de pair.

Photos © Léo-Paul Ridet

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