Paris

Plateformes de réservation en ligne, clause de parité : Quelle régulation par les autorités de concurrence ?

Séminaire droit et économie organisé par Concurrences en partenariat avec Allen & Overy et Charles River Associates.

Étienne Pfister

La balance entre effets positifs et négatifs des clauses de parité est difficile à déterminer. On cherche donc surtout à dissiper les effets négatifs en essayant de préserver les effets positifs. La décision d’engagement relative à Booking suit cette démarche

Avant d’aborder l’événement important qu’est la décision d’engagement prise par les autorités de concurrence française, suédoise et italienne vis-à-vis de Booking, quelques rappels sont nécessaires. Les clauses de parité sont celles qui prévoient que le vendeur pratique sur la plateforme partenaire des conditions de vente au moins aussi favorables que sur une autre plateforme. Leur appréciation dépend beaucoup du secteur d’activité en cause. Plusieurs sont concernés : la vente en ligne de livres numériques, les comparateurs d’assurances, mais évidemment surtout le secteur hôtelier. En France, les plateformes hôtelières sont de loin le principal canal de réservation en ligne, mais celle-ci ne représente qu’un tiers du chiffre d’affaires des hôtels. Cependant l’intervention des plateformes ne se limite pas à la vente de réservation : 93 % des clients cherchent leurs hôtels sur Internet. Les plateformes hôtelières jouent donc un rôle très important dans la visibilité des hôtels sur Internet, et notamment les hôtels indépendants.

Photos © Léo-Paul Ridet.

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