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COLLOQUE : NEW FRONTIERS OF ANTITRUST - PARIS

Détection des pratiques anticoncurrentielles : Faut-il réformer les outils existants ou introduire de nouveaux outils ? Clémence, observation des marchés, récompenses financières… (New Frontiers of Antitrust, 21 février 2014, Paris)

La première table-ronde de la conférence “Demain la concurrence” du 21 février 2014 à Paris, était dédiée à la détection des pratiques anticoncurrentielles. Bien que les autorités de concurrence paraissent dotés de moyens d’investigation importants, auxquels s’ajoutent maintenant les programmes de clémence, les reflexions se poursuivent sur la nécessité de disposer de nouveaux outils, qui s’insèrent dans une politique de detection , non seulement reactive (par ex., systèmes de recompense pour prolonger les programmes de clémence), mais également proactive (recours à l’analyse économique des information’s).

INTRODUCTION Laurence IDOT [1] Professeur, Université Paris II Panthéon-Assas, Membre, Autorité de la concurrence, Présidente, comité scientifique, Revue Concurrence 1. Le sujet de cette première table ronde peut de prime abord surprendre certains d’entre vous. Un premier regard sur l’activité des autorités de concurrence ces dernières années donne plutôt le sentiment d’une grande efficacité. Nombre élevé de décisions, montant significatif des amendes infligées…, le système semble de prime abord fonctionner. Cette observation est confirmée par les statistiques publiées par la Commission européenne en matière de cartels [2] et plus encore, car les pratiques anticoncurrentielles ne se limitent pas aux cartels, par les positions affirmées dans les rapports annuels des autorités [3] .

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