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SYNTHESIS
Marie-Cécile Rameau , Pierre Honoré, et Antoine Chapsal ont animé le débat. La discussion a porté sur les trois axes principaux suivants: l’article 22 du règlement européen sur le contrôle des concentrations, les effets non-prix et les engagements comportementaux.
Étienne Chantrel
Propos liminaires
- Le contrôle des concentrations conduit à se confronter à un public peu au fait des principes du droit de la concurrence et qui peut souvent en remettre en question la légitimité. Ainsi, le renouveau actuel d’intérêt est souvent motivé par des préoccupations de souveraineté et la protection des startups nationales contre l’acquisition par des groupes étrangers.
- Il serait facile de repousser toutes ces incompréhensions et critiques, mais le contrôle des concentrations permet sans doute, parce qu’il est un dialogue, d’essayer d’avoir une approche plus mesurée.
- On peut s’inspirer de la manière dont l’économiste peut se nourrir des critiques sur l’économie. Ainsi, pour les incitations, qui sont un concept central en économie. On a mis en évidence les limites de la théorie simple des incitations, sur la base à la fois des travaux empiriques et de la psychologie. Les comportements des individus peuvent être influencés par des motivations intrinsèques, extrinsèques et la réputation sociale (exemple des crèches à Haïfa en 2000). Pour encourager un comportement prosocial, les incitations doivent être conçues de manière à ne pas brouiller les signaux sociaux de vertu. Les incitations ont clairement fait leurs preuves, mais il faut aussi en connaître les limites, en identifiant les situations où elles sont inopérantes ou même contre productives.
- De même pour le contrôle des concentrations : il faut être ouvert aux critiques fondées. On ne remet pas en cause les fondements de notre approche, mais on doit rester à l’écoute. Cela veut dire qu’on a conscience que nos solutions ne sont pas parfaites et qu’on doit les améliorer dans le dialogue.